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Monsieur de Soldignac
22 novembre 2006

35 heures ?

Cette semaine, je ne ferai pas 35 heures par semaine : une de mes classe est partie en stage.

Cool !

Mais la semaine prochaine, je passerai du temps supplémentaire au lycée parce que ce sera la semaine des conseils de classe. Réunions de préparation. Conseils. Séances après les conseils.

Et la semaine d'après, il faudra que je visite mes élèves en stage : je passerai deux jours dans les grands magasins parisiens. C'est l'avantage avec mes classes de cette année. Plus sympa que de rendre visite à des élèves qui bossent en usine, à la chaîne ou au balayage. Vous me direz : ce n'est pas du travail. Et vous auriez un peu raison.

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Commentaires
L
La semaine précédant le jeudi 26 janvier 2006, Monsieur de Soldignac vous annonçait : "Y a ma photo dans le journal", dans un grand journal, lu exclusivement par des bobos de gauche, agrémentée d'un article d'une demi-page, au sujet de sa "performance" (il devait jouer en toge ras la touffe (la touffe, euh ?) et lors des répétitions avait chanté, et même dansé).<br /> <br /> En débit, hum pardon, en dépit de la grande crise qu'il traverse, Libération a aujourd'hui le regret de publier un nouvel éloge de cet homme cultivé, aux goûts raffinés et à la piété assumée, par l'annonce du décès de Son Excellence Monseigneur Palamède XV, dit Soldignac, baron de Charlus, prince d'Agrigente, duc de Brabant, Damoiseau de Montargis, prince d'Oléron, de Carency, de Viareggio et des Dunes, qui se faisait connaître sous le titre de courtoisie de "Monsieur de Soldignac", et dont le décès vient de survenir des suites de l'annonce par Son chargé(e) de clientièle Fatimata de graves incidents ou anomalies de fonctionnement survenus sur Son compte, de la fin d'application de Son autorisation de découvert, et de l'injonction de procéder, dans un délai de 30 jours, au fonctionnement de Son compte bancaire en ligne exclusivement créditrice.<br /> <br /> Le défunt, blogueur en herbe, était descendant des Condé. M. de Charlus (Soldignac) était le frère de Son Excellence Basin, duc de Guermantes, de Madame la comtesse Marie-Aymard de Marsantes, mère de Robert de Saint-Loup, le cousin de Son Excellence Gilbert, prince de Guermantes et le neveu de Madame de Villeparisis. Il était en outre cousin de Sa Majesté le roi du Hanovre.<br /> <br /> Ses obsèques auront lieu en la nécropole royale de la Superga à une date qui sera communiquée ultérieurement.<br /> <br /> Prière de ne pas envoyer de fleurs (le personnage est réputé veuf : cela lui permet de cacher sa vraie nature).<br /> <br /> Ces dernières paroles furent :<br /> "je suis pris d'une crise de mégalomanie... Et je m'en fous de n'avoir aucune autorité sur mes élèves qui ne seront dans les pages "culture" de ce grand journal".<br /> <br /> Le défunt avait lancé une souscription publique (via le mode de paiement en ligne américain Paypal) sur son site internet, le blog soldignac.canalblog.com, afin de récolter assez de fonds pour combler son déficit personnel de 2300 euros. On ignore le montant de la fortune qu'il avait pu reccueillir dernièrement suite à cette appel aux dons jusqu'à son décès, mais Libération informe ses lecteurs que cet appel n'a désormais plus raison d'être, puisque en raison de l'assurance "Fructi-facilité" qu'avait souscrit le dit Monsieur Soldignac sur les conseils de sa conseillère personnelle, la demoiselle Fatimata qui avait tous senti le vent financier tourner pour la malheureuse victime et avait anticiper pour elle avant son suicide, en l'adhérant à assurance compte-décès, prenant en charge le découvert de votre compte de chèques, à concurrence de 5000 €, sans que ses proches aient quoi que ce soit à payer après sa mort.<br /> <br /> "Libération adresse ses sincères salutations à la famille du défunt, ainsi qu'à la communauté des lecteurs assidus du présent blog désormais voué à disparaître".<br /> <br /> www.liberation.fr<br /> courrier@liberation.fr
Q
Mais de celle-là tu n'en parles pas? Ne sert-elle qu'a menacé tes copieurs ?
Monsieur de Soldignac
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